10 août 2013
L'acharnement de certains mettent encore...
- Cette vision est d’ailleurs toujours présente dans l’acharnement de certains mettent encore à démontrer coûte que coûte l’irréductible vertu des Filles du Roy.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 6 août 2013.)
Cette vision est d’ailleurs toujours présente dans l’acharnement que certains mettent encore à démontrer coûte que coûte l’irréductible vertu des Filles du Roy.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les Filles du Roy (2) – Ni saintes ni guidounes » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/384...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:27 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 août 2013
Ces structures ont échangé des animaux entre eux
- Son étude a porté sur 43 dauphins hébergés dans six parcs zoologiques ou aquatiques différents, dont le zoo de Brookfield, près de Chicago. Ces six structures ont la particularité d’avoir échangé des animaux entre eux, tout en gardant la trace précise de leur histoire.
(AFP, dans Le Devoir du 7 août 2013.)
Ces six structures ont la particularité d’avoir échangé des animaux entre elles, tout en gardant la trace précise de leur histoire.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Une mémoire de dauphin? » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/384...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
17:08 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 août 2013
Les deux villes et son territoire
- Les règlements municipaux d'Ottawa et de Gatineau consacrent finalement un chapitre aux pigeons. Les deux villes interdisent en effet de garder, élever, nourrir ou attirer des pigeons sur son territoire.
(François Pierre Dufault, avec Justine Mercier, dans Le Droit du 7 août 2013.)
Les règlements municipaux d'Ottawa et de Gatineau consacrent finalement un chapitre aux pigeons. Les deux villes interdisent en effet de garder, élever, nourrir ou attirer des pigeons sur leur territoire.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les serpents étrangleurs ne sont pas les bienvenus dans la région » : http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/actualites-reg...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
13:38 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 août 2013
Traiter quelqu'un sont des qualificatifs
Cher, chère; cher, chers; chère payée, cher payée; chers payés, cher payés; cher, adjectif ou adverbe; cher, variable ou invariable; cher, accord; cher, orthographe.
- « Traiter quelqu'un de "sale Arabe", "sale musulman" ou de "sale nègre" sont des qualificatifs très dégradants qui ont toujours été condamnés dans notre société, a écrit le juge Jean-Paul Braun. »
(Les propos sont rapportés par Philippe Teisceira-Lessard, dans La Presse du 2 août 2013.)
Ne confondons pas les qualificatifs et l'action de s'en servir :
Traiter quelqu'un de « sale Arabe », _ « sale musulman » ou de « sale nègre », c'est faire usage de qualificatifs très dégradants qui ont toujours été condamnés dans notre société.
Traiter quelqu'un de « sale Arabe », de « sale musulman » ou de « sale nègre », c'est faire usage de qualificatifs très dégradants qui ont toujours été condamnés dans notre société.
- Une insulte chère payée
(Titre de l'article.)
Cher est ici adverbe (il peut être remplacé par chèrement), et donc invariable :
Une insulte cher payée
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Une insulte chère [sic] payée » : http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-cri...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:40 | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 août 2013
Plus de plusieurs dizaines
- Si le cabinet d’avocats Dentons, pour son propre compte ou pour celui de petits courtiers, avait eu gain de cause, les francophones du Québec auraient dû se contenter d’un résumé en français de quelques pages d’un prospectus en anglais de plus de plusieurs dizaines de pages pour prendre une décision éclairée en matière de placements.
(Pascal Cyr, dans Le Devoir du 6 août 2013.)
Un prospectus peut avoir une quarantaine, une soixantaine ou une centaine de pages, il peut en avoir près ou plus d'un certain nombre, mais plusieurs me paraît trop vague pour qu'il puisse compter plus de plusieurs dizaines de pages. On devait écrire à mon avis, si on ne pouvait préciser :
[...] un prospectus en anglais de plus de plusieurs dizaines de pages [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Libre opinion – Prospectus en français : une grande victoire! » : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/3...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:05 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias
05 août 2013
Substituer par
Substituer une chose par une autre; substituer une chose à une autre; remplacer une chose par une autre; substituer une personne par une autre; substituer une personne à une autre; remplacer une personne par une autre; substituer par, substituer à; substituer ou remplacer; grammaire française; syntaxe.
- [...] les ersatz de la crème glacée qui substituent le gras provenant des produits laitiers par l’huile de palme et de noix de coco [...]
(Émilie Folie-Boivin, dans Le Devoir du 2 août 2013.)
Substituer et remplacer ne se construisent pas de la même façon : on remplace le beurre par la margarine (le beurre est remplacé par la margarine), mais on substitue au beurre la margarine (la margarine est substituée au beurre). La chroniqueuse pouvait écrire, par exemple :
[...] les ersatz de la crème glacée qui remplacent le gras provenant des produits laitiers par l’huile de palme et de noix de coco [...]
[...] les ersatz de la crème glacée qui substituent au gras provenant des produits laitiers par l’huile de palme et de noix de coco [...]
J'ai consulté le Petit Robert, le Multidictionnaire, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« À la folie – Jamais sans la crème glacée » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/alimentation/384201/...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:24 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 août 2013
Une usagée de l'autobus
Usagé, usager; usagés, usagers; usagée, usagère; usagées, usagères; homonymes; paronymes.
- La chauffeuse du Réseau de transport de la Capitale (RTC) contre qui une usagée a porté plainte pour l'avoir expulsée parce que son enfant pleurait a reçu une réprimande de son employeur.
(Jean-François Néron, dans Le Soleil du 2 août 2013; texte mis à jour à 16 h 47.)
Les personnes qui utilisent un service public sont des usagers de ce service; on doit dire un usager, une usagère. Par ailleurs, une chose peut être usagée, c'est-à-dire qu'elle peut avoir servi mais être encore en bon état, selon le Multidictionnaire, qui donne l'exemple suivant :
Un cartable usagé, mais toujours beau.
Il fallait écrire :
La chauffeuse du Réseau de transport de la Capitale (RTC) contre qui une usagère a porté plainte pour l'avoir expulsée parce que son enfant pleurait a reçu une réprimande de son employeur.
Merci à mon amie Léone, qui m'a signalé la faute.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Femme expulsée avec son enfant : la chauffeuse du RTC réprimandée » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/transports/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:57 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 août 2013
Esprit de suite
- De là à Manawan, il y a près de 100 km d’une mauvaise route de gravier, simple chemin pour l’exploitation forestière, avec sa suite de ponts de bois à travée simple qui enjambent, à la suite de cahots hasardeux, des bras d’eau qui irriguent une suite de lacs aux superficies spectaculaires.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 2 août 2013.)
À moins que la répétition de suite ne vise à évoquer la monotonie du chemin, je suggérerais :
De là à Manawan, il y a près de 100 km d’une mauvaise route de gravier, simple chemin pour l’exploitation forestière, avec sa série de ponts de bois à travée simple qui enjambent, après des cahots hasardeux, des bras d’eau qui irriguent une suite de lacs aux superficies spectaculaires.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Du canot d’écorces fines à l’urgence de l’ambulance » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/384...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:41 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 août 2013
Les utilisateurs de l'impact?
- Les médias sociaux, auxquels se fient beaucoup les médias traditionnels pour juger de leur impact, comportent bien des avantages, que je suis le premier à souligner. Mais ses utilisateurs se comportent souvent comme des enfants de 7 ans se déplaçant en essaim d'abeilles sur un terrain de soccer [...]
(Marc Cassivi, dans La Presse du 1er août 2013.)
L'adjectif ou déterminant possessif ses ne peut renvoyer qu'à un nom singulier; on ne voulait cependant pas parler des utilisateurs de l'impact, mais de ceux des médias sociaux :
Les médias sociaux, auxquels se fient beaucoup les médias traditionnels pour juger de leur impact, comportent bien des avantages, que je suis le premier à souligner. Mais leurs utilisateurs se comportent souvent comme des enfants de 7 ans se déplaçant en essaim d'abeilles sur un terrain de soccer [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Chronique avec le mot "sexe" » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/marc-cassivi/201...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 juillet 2013
Il rappelle et insiste sur un épisode
- [...] il rappelle et insiste sur un épisode passé, mais très important dans la vie du maître de l’Égypte.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 31 juillet 2013.)
Il est souhaitable que deux verbes ayant un même complément se construisent de la même façon. Je proposerais :
[...] il rappelle et souligne sur un épisode passé, mais très important dans la vie du maître de l’Égypte.
[...] il rappelle avec insistance un épisode passé, mais très important dans la vie du maître de l’Égypte.
- [...] alors qu’il était étudiant aux US Army War College [...]
L'article contracté ne doit pas s'accorder avec US [United States], mais plutôt avec le générique du nom de l'établissement, College :
[...] alors qu’il était étudiant au US Army War College [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Bouleversement politique en Égypte – Sissi le calife » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:35 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 juillet 2013
Empêcher de faire en sorte que
- Hors de lui, Brett sort de l’abri à toute vitesse et se dirige en gesticulant vers McClelland. Seule l’intervention musclée de coéquipiers et des autres arbitres empêchera de faire en sorte qu’il s’en prenne physiquement à lui.
(Jean Dion, dans Le Devoir du 25 juillet 2013.)
La construction empêcher que + subjonctif est admise sans réserve :
Le crépuscule recouvrait Thérèse, empêchait que les hommes la reconnussent. (Mauriac, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Quelque chose est arrivé que nous ne sommes plus libres de défaire. Peux-tu empêcher que nous soyons pour toujours les assassins de notre mère? (Sartre, dans le Trésor.)
Je supprimerais donc de faire en sorte, qui me semble superflu dans la phrase à l'étude :
Hors de lui, Brett sort de l’abri à toute vitesse et se dirige en gesticulant vers McClelland. Seule l’intervention musclée de coéquipiers et des autres arbitres empêchera de faire en sorte qu’il s’en prenne physiquement à lui.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« C'est du sport! – Le gros bout du bâton » : http://www.ledevoir.com/sports/actualites-sportives/38365...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:35 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 juillet 2013
Ses ou leurs?
- Pour la Maison-Blanche, l’embarras est d’autant plus prononcé que si Moscou ou Pékin mettent la main sur les millions d’éléments renfermés dans les clés USB que détient toujours Snowden, alors ses ingénieurs pourront remonter ou décrypter, en tout ou en partie, la mécanique de la NSA [National Security Agency].
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 27 juin 2013.)
La Maison-Blanche ne craint certainement pas ce que ses propres ingénieurs pourraient être capables d'accomplir :
Pour la Maison-Blanche, l’embarras est d’autant plus prononcé que si Moscou ou Pékin mettent la main sur les millions d’éléments renfermés dans les clés USB que détient toujours Snowden, leurs ingénieurs pourront remonter ou décrypter, en tout ou en partie, la mécanique de la NSA.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La saga d'Edward Snowden – Le bal des vampires » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 juillet 2013
Pas dans ma cours
Cours et cour; homonymes; orthographe.
- Les Albertains ont constaté l’impact des changements climatiques dans leur cours lors des inondations de juin dernier, ce qui les aurait poussés à envisager la réduction de la dépendance au pétrole, croit Steven Guilbeault.
(Légende de la photo accompagnant un article d'Éric Desrosiers, dans Le Devoir du 24 juillet 2013.)
L'orthographe établit une distinction entre le cours du pétrole et la cour d'une école ou d'une maison :
Les Albertains ont constaté l’impact des changements climatiques dans leur cour lors des inondations de juin dernier [...]
- « Ça indique assez clairement que la population canadienne veut autre chose, en matière de politique énergétique, que ce que nous proposent la meneuse de claque qu’est devenu le gouvernement Harper pour les compagnies pétrolières, a déclaré en entretien téléphonique au Devoir le cofondateur et directeur principal du groupe écologiste Équiterre, Steven Guilbeault. »
Le verbe proposer n'a qu'un seul sujet, meneuse de claque :
« Ça indique assez clairement que la population canadienne veut autre chose, en matière de politique énergétique, que ce que nous propose la meneuse de claque qu’est devenu le gouvernement Harper pour les compagnies pétrolières, a déclaré en entretien téléphonique au Devoir le cofondateur et directeur principal du groupe écologiste Équiterre, Steven Guilbeault. »
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Même en Alberta, les Canadiens demandent une stratégie énergétique verte » : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/3...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:46 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 juillet 2013
Un jour où l'autre
Un jour où l'autre, un jour ou l'autre; où, ou; homonymes; orthographe.
- Une bonne bière allait régler ça. Et bien non.
(Mylène Moisan, dans Le Soleil du 24 juillet 2013.)
La locution interjective, j'en ai parlé déjà, s'écrit eh bien :
Une bonne bière allait régler ça. Eh bien non.
- On a jasé de plein de choses, entre autres de la nouvelle orthographe. On s'est rendu compte que, un jour où l'autre, les journaux seront écrits comme ça.
Que je devrai réapprendre à écrire.
La nouvelle orthographe n'a pas aboli la distinction entre ou, conjonction, et où, adverbe ou pronom relatif :
Le jour où j'écrirai comme cela, les poules auront des dents.
Nul ne sait d'où il vient, où il va.
Faut-il mettre l'accent, oui ou non?
Il fallait écrire :
On a jasé de plein de choses, entre autres de la nouvelle orthographe. On s'est rendu compte que, un jour ou l'autre, les journaux seront écrits comme ça.
Que je devrai réapprendre à écrire.
Voilà au moins une règle que personne n'aura à désapprendre.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le vieux quai » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:53 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 juillet 2013
Elle est bonne
- La qualité de l'eau est pourtant très bonne sur de bonnes portions du littoral.
(François Cardinal, dans La Presse du 20 juillet 2013.)
La qualité de l'eau est pourtant très bonne sur de grandes [ou d'assez grandes] portions du littoral.
- [...] elle n'a même pas lancé ne serait qu'une étude [...]
[...] elle n'a même pas lancé ne serait-ce qu'une étude [...]
- Donc toujours rien de prévu à proximité du cœur de Montréal. Même si au moins deux projets réalistes pourraient réalistement voir le jour*.
Trop de réalisme, cela ne risque-t-il pas d'étouffer les plus beaux projets? Je suggérerais :
Donc toujours rien de prévu à proximité du cœur de Montréal. Même si au moins deux projets semblent réalisables.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Merci à l'amie lectrice qui a attiré mon attention sur ce passage.
« À l'eau! » : http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/francois-cardina...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:20 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 juillet 2013
De l'eau
- William avait été baptisé [...] dans le salon de musique de Buckingham Palace, avec de l'eau du Jourdain versé dans le bassin d'argent [...]
(AFP dans le site de La Presse, le 5 juillet 2013.)
On a eu beau faire les choses royalement, ce n'est quand même pas tout le Jourdain qui a été versé dans le bassin d'argent :
William avait été baptisé [...] dans le salon de musique de Buckingham Palace, avec de l'eau du Jourdain versée dans le bassin d'argent [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Bébé royal : une naissance soigneusement orchestrée » : http://www.lapresse.ca/international/europe/201307/05/01-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
15:37 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 juillet 2013
Les quinze minutes qu'on duré la rencontre
- Tout au long des 15 minutes qu'on duré la rencontre, sa voix a failli flancher.
(David Santerre, dans La Presse du 18 juillet 2013; texte mis à jour à 21 h 35.) - Tout au long des 15 minutes qu'ont duré la rencontre, sa voix a failli flancher.
(Mise à jour du 19 juillet 2013, à 7 h 5.)
À la relecture, le journaliste ou le correcteur s'est rendu compte que l'on n'avait pas affaire au pronom indéfini on (on duré?), mais à l'auxiliaire avoir. L'analyse était bien amorcée, mais il aurait fallu la poursuivre : c'est la rencontre qui a duré 15 minutes, et non pas 15 minutes qui ont duré la rencontre :
Tout au long des 15 minutes qu'a duré la rencontre, sa voix a failli flancher.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Lac-Mégantic : des intervenants marqués à vie » : http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/tragedie-a-lac...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:39 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 juillet 2013
Inspiration
- Par conséquent, ils furent parqués dans des camps, nommés bantoustans, dont devaient s’inspirer Adolf Hitler.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 23 juillet 2013.)
Adolf Hitler devait s'inspirer de ces camps :
Par conséquent, ils furent parqués dans des camps, nommés bantoustans, dont devait s’inspirer Adolf Hitler.
Line Gingras
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« La norvégienne [sic] emprisonnée et libérée – De la barbarie » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:12 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 juillet 2013
Plus ou moins?
- Comme d'habitude, le gouvernement Harper s'est montré incapable de communiquer efficacement. On a eu le dernier exemple de cette incapacité lors du point de presse donné mercredi par la nouvelle ministre des Transports, Lisa Raitt, en compagnie de M. Paradis. Pourtant politiciens d'expérience, ils ont été à peine moins habiles que le patron de la MMA, Ed Burkhardt.
(André Pratte, dans La Presse du 19 juillet 2013.)
Peut-on se montrer, même un tout petit peu, même à peine, moins habile à communiquer que le patron de la MMA? L'éditorialiste a sûrement voulu dire :
Pourtant politiciens d'expérience, ils ont été à peine plus habiles que le patron de la MMA, Ed Burkhardt.
Pourtant politiciens d'expérience, ils ont été à peine moins inhabiles que le patron de la MMA, Ed Burkhardt.
On serait bien heureux de se montrer à peine moins habile qu'un grand champion dans sa discipline.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L'incompétence fédérale » : http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/andre-pratte/201...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
17:40 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 juillet 2013
Le nom et la caution
- Le nom et la caution Steinway se verront déclinées sur des produits de diverses valeurs et qualités.
(Christophe Huss, dans Le Devoir du 18 juillet 2013.)
Le nom et la caution Steinway se verront déclinés sur des produits de diverses valeurs et qualités.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« "L’esprit Steinway" se taira-t-il? » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/383206/l-esprit-s...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:04 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 juillet 2013
L'histoire
- Il aura fallu plus d’un siècle pour que l’histoire de Lucy Maud Montgomery, écrit en 1908, perce en Chine.
(Mélanie Loisel, dans Le Devoir du 16 juillet 2013.)
L'histoire a été écrite.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les Chinoises ont adopté la petite Anne... aux cheveux roux » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/383...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias